Piano et Brésil


Vous qui aimez la belle musique je vous invite à cliquer sur ce lien :

http://skikdamag.blog.club-corsica.com/

afin de télécharger 2 superbes diaporamas musicaux : Piano (Ernesto Cortazar) et Brésil (Tom Jobim) que notre ami André Hernandez (en médaillon sur la photo) a réalisé en rejoignant le staff de SkikdaMag.
Un élixir contre la nostalgie !
A bientôt
Amitiés

Jacky

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Les Américains à Auribeau


Notre ami Amor MOUAS nous avait régalés avec son texte « Il était une fois AURIBEAU » voir : http://skikdamag.aliceblogs.fr/

Dans la continuité  de cet article, il a entrepris de nous narrer quelques anecdotes vécues, tour à tour amusantes, réalistes, parfois tragiques, mais toujours sincères et bien écrites… Nous vous les proposons sous la forme d’épisodes que vous pourrez découvrir sur ce blog le premier chapitre: l’arrivée des américains à AURIBEAU et les graves conséquences de leurs négligences… Un récit à savourer sans modération en cliquant sur ce lien pour ouvrir le fichier PDF:

http://www.archive-host.com/compteur.php?url=http://sd-1.archive-host.com/membres/up/113791789725993136/Recit_dAmor-1943__les_americains_I.pdf

 

Bien amicalement

SkikdaMag

Les Américains, le Bouc, le Taleb et les autres

1943

 

Auribeau a payé un lourd tribu à la première et seconde guerre mondiale en donnant beaucoup de ses fils des deux communautés partis au combat défendre leur pays contre les invasions meurtrières que l’on sait. Les inscriptions sur les marbres du cimetière chrétien, les faits d’armes rapportés de bouche à oreille, certains sont même diffusés actuellement sur le Net dans le site des Anciens Combattants où l’on retrouve des noms de musulmans Auribeaudois auteurs d’actes de bravoure à Verdun , dans la Somme etc.… Beaucoup de nos compatriotes ont fait la guerre d’Indochine et la seconde guerre mondiale sans revenir comme en témoignent certains survivants grands invalides riches en décorations ; l’un de ces rescapés  T.Hocine. promène encore au village sa  fière silhouette de soldat malgré une jambe en bois et un œil en verre qu’il a « gagnés » à Dien Bien Phu en 1954

 

 C’est ainsi qu’en 1943 les Américains se sont « invités »  à Auribeau où ils  étaient en cantonnement, certainement avant d’aller rejoindre les combats qui faisaient rage en Cyrénaïque, opposant l’armée Anglaise à l’Africa korps.

Les troupes de réserve anglaises bivouaquaient quant à elles au «  ghaout » un bois  fait de garrigue  du côté de la ferme ayant appartenu à M. Charles Spiteri, les spifires  évoluaient chaque jour dans le ciel d’Auribeau  et des alentours pour se poser à l’aérodrome de fortune d’ « El comminal » de Jemmapes.

 Durant le séjour  des troupes américaines, les Auribeaudois se souviennent d’une armée presque « indisciplinée » tellement la désinvolture traditionnelle des Yankees heurtait l’austérité des gens d’ici. Ces troupes généreuses distribuaient, aux personnes qui les approchaient des vivres et des vêtements usagés, en surplus dans les stocks de guerre ; cette manne était la bienvenue en une période de contingentement   où tout était réparti au moyen de tickets de rationnement: le café, le sucre, le blé, l’huile, le savon, le minimum vital en somme.

 En quittant le village, plus précisément au flanc des collines au-delà de l’Oued Hamimine où ils avaient dressé leur campement sous des tentes, les soldats américains, à l’insu de leurs chefs, avaient enterré sur place d’importantes quantités de pataugas avec guêtres, des treillis flambant neufs, des pull over  des ustensiles  de cuisine telles des gamelles et des tasses à café en alu dont des exemplaires  nous sont parvenus longtemps après la guerre ;  en cette période où  tout manquait, ces objets ont fait le bonheur des riverains qui épiaient de loin les mouvements des troupes pour se ruer à leur départ sur le butin enfoui dans le sol.   

 

En armée  bien organisée, les exercices militaires  étaient quotidiens; c’est aux flancs des collines où prend naissance la source d’Aïn-Zitari au sud du village que les troupes exerçaient leur talent de l’art militaire par des exercices de tirs, des simulations de combats et tout le reste ; mais dans leur négligence, ils laissaient sur place des munitions et surtout des grenades, des engins de mort qui ont causé pas mal de dégâts à l’époque …

 

Belkacem S., taleb de son état dispensant l’enseignement religieux    dans  une  école coranique de la Mechta (groupe de maisons),   mais aussi à l’occasion écrivain d’amulettes dont étaient friandes nos grands-mères, avait pour inséparable  compagnon un bouc qui l’accompagnait dans toutes  ses aller venues comme le ferait un chien fidèle à son maître.

En cet été torride de 1943   le vénérable taleb avait pour habitude, lorsque le soleil est haut, brûlant tout au sol, de prendre un peu de repos allongé sur une rudimentaire couche de feuillage sous un arbre  rendant la fraîcheur, son bouc faisant de même à ses côtés en ruminant quelques touffes de paille qui ne manquent pas en cette saison de moisson. Sur ce, survinrent trois fellahs, des moissonneurs sans doute  dans ces coteaux à blé, avec un étrange objet trouvé sur les lieux où les militaires faisaient leurs exercices. Nos trois écervelés ont vite compris l’intérêt qu’ils pouvaient en tirer en décidant de le fracasser entre deux pierres pour récupérer la poudre qu’il contenait et la vendre aux chasseurs pour en fabriquer des cartouches. Mais le sort en a décidé autrement: dès les premiers coups de pierre, la grenade a explosé, emportant nos trois découvreurs, le bouc et le Taleb…: une bien triste histoire due à l’ignorance et au besoin en cette période difficile. Les Auribeaudois qui se souviennent de ce regrettable évènement le racontent néanmoins avec un certain humour propre aux gens simples et fatalistes.

 Deux autres compères, M.Ali. et M.Rabah., – le premier d’entre eux est toujours parmi nous, plus rusés que l’infortuné taleb et ses compagnons, ont eux aussi  découvert une grenade dans les champs, mais forts de l’expérience désastreuse de leurs compagnons déchiquetés par un engin semblable, ils avaient décidé de le détruire pour le soustraire à la tentation de bergers qui ne manquaient pas dans ces champs de chaume et d’arbustes prisés par les chèvres et autres animaux de trait. Animés de l’ingéniosité de gens simples qui savent instinctivement trouver une issue aux situations les plus délicates, nos trois compères ont enseveli la grenade sous un grand tas de paille, ont tiré une longue « mèche » avec des brindilles de paille à une distance respectable, allumé le feu à l’autre bout en prenant la précaution de s’allonger par terre pour échapper aux éclats .Le dispositif a fonctionné, le feu a atteint le tas de paille qui s’est entièrement consumé sans qu’il y ait eu  la moindre  déflagration… Pensant que la grenade était défectueuse, les deux complices se sont relevés  et à ce moment là « boum !!» l’engin a explosé après que la température se fut élevée dans la charge explosive; fort heureusement  les deux lurons se trouvaient à une distance assez éloignée …   Depuis , dans les logis et  les cafés maures du village, les Auribeaudois, des gens  aimant la gaîté,  se remémorent autour d’une kahoua ou d’un thé, ces histoires du temps passé, époque qu’ils regrettent malgré le besoin et une vie difficile pour toutes les communautés en période de récession mondiale conséquence de la crise  boursière de 1929 et des guerres.

 Nos deux communautés étaient en ces temps là unies par le sentiment de ceux que l’adversité rassemble, c’était une époque de sincère fraternité née sur les champs de bataille, et aussi dans les labours, dans les vignes, les vergers,  dans ces terres autrefois incultes qu’ils ont arrachées ensemble, parfois à mains nues, aux marécages, aux ronces, aux lentisques et au ciste poisseux qui recouvraient entièrement cette contrée.   

 

                                              Amor MOUAS   enfant d’AURIBEAU.

                                                       A suivre

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La Déchirure


André AGOSTINI, comme beaucoup d’autres, a tout abandonné et pris le chemin de l’exode vers la mère patrie.

Riche colon aux yeux des métropolitains il n’était en réalité qu’un modeste employé.

Il a connu la dure épreuve de l’intégration. Avec le recul l‘amertume a fait place à la nostalgie.

Aujourd’hui, Pieds-noirs et Algériens, s’accordent à dire : « C’était le bon temps ».

Son récit est vrai, coloré, rempli de souvenirs parfumés parfois de poudre et de fleur d’oranger. A lire et à respirer à plein poumons en cliquant sur le lien ci-après :

Skikdamag

http://sd-1.archive-host.com/membres/up/113791789725993136/La_Dechirure.pdf

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Le Basket féminin à Philippeville


A la demande d’un de nos compatriotes voici une photo de l’équipe féminine de basket-ball de l’Espérance Philippevilloise.

Sur cette photo, dont nous aimerions bien connaître la date, figurent :

N° 1  Tito MATTERA 

N° 8  Lucienne PINNA (La capitaine de l’équipe)

Qui sera le premier ou la première d’entre vous à nous permettre d’identifier les autres joueuses ?

Merci d’avance

A bientôt

Bien amicalement

SkikdaMag

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Joyeux Noël et bonne année 2010


 

Chers amis,

SkikdaMag vous souhaite pour 2010 :

                     4 saisons d’amour et d’amitié

                     52 semaines de santé

                     12 mois de réussite

                     1 an de bonheur

                     365 jours de joie

Et en cadeau : LA MARSA

Jacky et Claude

P.S : Vous pouvez également télécharger le diaporama réalisé sur le même thème en cliquant sur ce lien : http://skikdamag.blog.club-corsica.com

 
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Ce que le jour doit à la nuit


Chers amis,

     Je vous propose « Ce que le jour doit à la nuit » un roman de Yasmina Khadra car ceux qui ont vécu en Algérie auront, c’est certain, beaucoup de plaisir à retrouver, à la lecture de cet ouvrage, les couleurs, les odeurs, l’atmosphère particulière, les coutumes, de là-bas.

Ce livre qui est le récit d’une vie, est remarquable pour le fond. Pour la forme, pour le style, pour le vocabulaire si riche, c’est une véritable oeuvre d’orfèvrerie.

L’Algérie, dans les années 1930. Les champs de blés frissonnent. Dans trois jours, les moissons, le salut. Mais une triste nuit vient consumer l’espoir. Le feu. Les cendres. Pour la première fois, le jeune Younes voit pleurer son père.

Et de pleurs, la vie de Younes ne manquera pas. Confié à un oncle pharmacien, dans un village de l’Oranais, le jeune garçon s’intègre à la communauté pied-noire. Noue des amitiés indissolubles, françaises, juives : « les doigts de la fourche », comme on les appelle. Et le bonheur s’appelle Emilie, une « princesse » que les jeunes gens se disputent. Alors que l’Algérie française vit ses derniers feux, dans un déchainement de violences, de déchirures et de trahisons, les amitiés se disloquent, s’entrechoquent. Femme ou pays, l’homme ne peut jamais oublier un amour de jeunesse…

Bonne lecture

A bientôt

Amitiés

Jacky

P.S : Ce livre est en vente chez Amazon au prix de 6,93 euros (port inclus)

En cliquant sur ce lien vous accédez directement au bon de commande :

 
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Secrets de cuisine des soeurs Scotto


ELISABETH SCOTTO MARIANNE COMOLLI MICHELE CARLES

Les trois sœurs journalistes et auteurs de nombreux livres à succès partagent au fil de souvenirs d’enfance, (de racines italiennes, elles ont grandi à Stora, tout près de Philippeville, en Algérie) 300 recettes accessibles. L’ouvrage est organisé en quatre chapitres : Les fruits de la terre (oignons rouges farcis, salade de cédrat…), Les dons de la mer (croustillants de crevettes à l’avocat…), La ferme et les prés (couscous à l’agneau, dobo de porc…), Les oiseaux de basse-cour (poulet aux bâtons de cannelle caramélisé au miel, La fleur des moulins (macaronis à la crème de pignons…), Le laboratoire des douceurs (moelleux, riz au lait, gâteau loukoum…).

Vous pouvez vous procurer cet ouvrage de 400 pages, au prix de 45 euros, auprès de la :

Librairie Gourmande

92/96 rue Montmartre

75002 Paris

Téléphone : +33 1 43 54 37 27

Amitiés

Jacky

 

 

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Mémoire de là-bas


Chers amis

Hubert Ripoll, né à Philippeville en 1947, souhaite participer à la conservation de la mémoire des pieds noirs qui est en train de se perdre. Pour ce faire il a mis en chantier, en janvier 2009, un livre pour lequel il sollicite votre participation et  qui est destiné à conserver cet héritage. Pour information, Hubert Ripoll est universitaire et spécialiste de psychologie ; ce qui explique en partie son projet et la méthode qu’il a adoptée.

Si vous souhaitez l’aider dans cette démarche veuillez prendre connaissance du mémo ci-après qui résume son projet.

Bien amicalement

Jacky

 

Mémoire de là-bas

Trois générations de pieds-noirs parlent

De larges pans de la mémoire des pieds-noirs sont en train de disparaître avec la génération de nos parents. Comment nous-mêmes, enfants de la deuxième génération, nés en Algérie, et surtout, nos enfants, nés en métropole, vivent-ils cet héritage ? Qu’en restera t-il dans les prochaines générations ? C’est pour éviter de perdre cette mémoire que j’ai entrepris l’écriture de « Mémoire de là-bas » en vous donnant la parole. En effet, ce livre, c’est vous-mêmes qui l’écrivez, et c’est pourquoi je fais appel à vous. Vous pouvez contribuer à son écriture en participant à une interview, d’une durée d’une à deux heures (en présentiel ou par téléphone selon la distance).

Vous pouvez également participer directement à l’écriture du livre sur le blog http://memoiredelabas.blogspot.com/ où sont énumérés tous les chapitres de ce livre. Vous pouvez aussi me confier des textes que vous avez écrits, pour vous-même ou pour vos enfants, en relation avec ces chapitres. Vous contribuerez ainsi à « Mémoire de là-bas », le premier livre écrit par trois générations de pieds-noirs ; ceux-là même qui ont vécu et fait notre histoire.

Si mon projet vous intéresse, prenez en connaissance en vous rendant sur le blog et contactez moi, par l’intermédiaire de ce blog, ou par téléphone (06 28 72 71 28), ou par courriel (Hubert.ripoll@univmed.fr).

Je compte sur vous. Amicales salutations pieds-noires.

     Hubert Ripoll (né à Philippeville)

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Les peintures de l’hôtel de ville de Skikda


Chers amis,

La commune de Skikda (Ex Philippeville) regorge d’un héritage culturel d’une valeur inestimable.

En effet les tableaux exposés à l’intérieur de l’hôtel de ville constituent, avec le splendide édifice qui les abrite, l’un des plus beaux joyaux  du riche patrimoine de la cité.

Les  archives communales ont permis de reconstituer l’histoire d’une grande partie de ces tableaux dont plus d’une trentaine ont été achetés par la municipalité de Philippeville, en majorité durant les vingt années des mandats de Paul Cuttoli (1864-1949), grâce surtout à son épouse Marie (1875-1973), grande collectionneuse très connue dans le milieu des grands artistes.

La pluparts des tableaux sont l’œuvre de peintres de renommée mondiale dont les noms ont un retentissant dans le monde des arts plastiques. Parmi ces artistes nombreux sont soit natif de Philippeville soit amoureux de cette cité pour y avoir séjourné laissant ainsi le témoignage de leur attachement à ce lieu magique.

Pour vous présenter ce diaporama qui ne comprend, pour des raisons purement technique, qu’une modeste partie des œuvres exposées, j’ai utilisé le magnifique ouvrage de Nouar Ahmed, chercheur à l’université de Skikda et également féru de théâtre et poésie populaire ; qu’il soit remercié pour l’effort fourni pour réaliser ce travail.

Cet ouvrage m’a été confié, pour les besoins, par mon cousin Gérard Hern l’ayant lui-même reçu en présent des mains d’un de ses excellent et fidèle ami Skikdi.

Ces tableaux constituent, à mes yeux, un fonds culturel qu’il s’agit à tout prix de sauvegarder.

A bientôt,

Bien amicalement

Jacky Colatrella

Pour voir la vidéo utilisez ce lien : http://www.dailymotion.com/video/xamlgz_les-peintures-de-lhotel-de-ville-de_creation

P.S : Vous pouvez également télécharger le diaporama réalisé sur le même thème en cliquant sur cet autre lien : http://skikdamag.blog.club-corsica.com

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AQMI entretient la menace terroriste en Algérie


Alors que les investissements étrangers en Algérie continuent de progresser, le risque terroriste mine la stabilité du pays.
Pour pendre connaissance de l’article dans son intégralité veuillez cliquer sur ce lien :

 

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