En Eté quelque part là-bas… à Philippeville !


Chers amis,
C’est avec grand plaisir que l’équipe de SkikdaMag vous invite à effectuer un petit « flash-back », ce retour en arrière, du temps de notre jeunesse ;
où ça ? Au bord de la mer, plage Mollo, à partir d’un passage illustré par Joseph ALFONSI tiré de l’ouvrage « Nour » de notre compatriote Philippevilloise Evelyne SELLES-FISCHER, récit qu’il est recommandé de lire.
Nous espérons que vous prendrez autant de plaisir à visionner ce diaporama, que nous en le réalisant.

Pour SkikdaMag : Jacky, Claude, Gilles et Joseph.

Veuillez cliquer sur cette image pour ouvrir le diaporama

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Les 150 ans du Montplaisant


Les 150 ans du Montplaisant

Cette année 2012 voit le 150è anniversaire de la fête du Montplaisant !
La première de ces festivités « institutionnalisée » a été gravée sur plaque de marbre le 24 juin 1862, fête de Saint-Jean à Montplaisant.

Un devoir de mémoire nous conduit vers une date et un lieu où l’on peut se retrouver : il s’agit de Pentecôte 2012 lors du rassemblement annuel des Philippevillois à SAINT-RAPHAËL, sur l’esplanade du Dramont, rencontre se renouvelant chaque année depuis quarante ans déjà.
Nous espérons nous revoir très nombreux pour d’autres retrouvailles, à cette date et en ce lieu.
Nous, gens du Montplaisant pour notre part, nous nous retrouverons pour une grande photo de famille. Pourront s’y joindre toutes celles et tous ceux qui le désireront, notamment celles et ceux du Faubourg de l’Espérance avec qui nous avons de nombreux souvenirs communs puisque nous sommes tous passés par l’école du Faubourg et pour certains autres, par la paroisse Sainte-Thérèse.

Faites circuler l’info pour élargir le cercle des gens heureux de se retrouver.
Gilles du Montplaisant

Consultez le plan agrandi du Montplaisant et contactez :
reynaud.gillesaime@wanadoo.fr

Pour info et à partir du plan fourni, la plaque commémorative se situait encore en 1986 dans l’angle du mur d’enceinte de la propriété et placée en F-G – 16-17
En cliquant sur le plan du montplaisant vous pourrez prendre connaissance du récit de Marie-Jeanne Groud.

Cliquez sur ce plan pour prendre connaissance du récit de Marie-Jeanne


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DEHBIA Lyliane



DEHBIA
Et
MARTHE BALLOY,
une
GENEREUSE AURIBEAUDOISE

Début année 1940, à Auribeau.

Qui, à Auribeau, ne connaissait pas Dehbia, une mère de famille modeste qui gagnait sa vie comme elle pouvait ?
Poursuivie par une ribambelle de gosses, comme savaient en faire nos Moukères, elle se démenait comme un diable pour rassembler le peu d’argent pour nourrir sa progéniture et aider ainsi son époux Mekki Tobal qui n’est plus un inconnu: c’est lui qui a jeté une fourche du haut de la batteuse, qui a asséné un coup de tête à son ânesse et qui est mort au fond d’une cuve à vin…
Dehbia œuvrait sur plusieurs fronts à la fois, et se débrouillait d’ailleurs mieux que lui. On la voyait tantôt à la laverie publique au bas du village, un grand bassin avec une table en ciment, à proximité du hangar à matériel de la coopérative agricole, tantôt à la laverie du centre du village où les habitants et des militaires du contingent lui confiaient des balles de linges et des treillis à laver qu’elle leur rendait, après séchage, en fin d’après-midi.
Fort appréciée pour son efficacité et son goût de l’ouvrage bien fait, elle était sollicitée aussi pour entretenir des demeures au village; infatigable bout de femme, elle ne rechignait pas à la tâche; c’est ainsi qu’elle avait servi dans une maison bien connue de chez nous dont le portail d’entrée, fleuri d’une exubérante glycine aux grappes de fleurs mauves – encore en vie -, était flanqué de deux pompes à carburants, l’une pour le pétrole lampant à l’usage des ménages qui s’éclairaient encore à la lampe à pétrole et plus tard au quinquet et de quelques mobylettes utilisées par des agriculteurs pour se rendre aux champs, l’autre pour l’essence à l’usage des engins agricoles.
Dans cette jolie maisonnette encore debout, gardant la même silhouette comme pour défier le temps, vivait un couple d’un certain âge, Mme et M. Alidor Balloy, leur fils Alain et leur petite fille Ginette qui avait perdu sa mère dans son jeune âge et que l’on croyait leur fille ; elle l’était en fait puisqu’au village on ne lui connaissait pas d’autres parents.
Ces vénérables personnes étaient souvent entourées de leurs enfants et petits-enfants qui affectionnaient particulièrement la compagnie de leurs grands–parents, un nid douillet où tout un chacun pouvait se reconnaître, où tout était permis ; chez les grands parents il y avait toujours de bonnes choses réservées aux petits, sur des coins de table ou de buffet, des douceurs à la saveur inoubliable : oreillettes des jours de Fête, croquants sousamiels et parfois des brajes ou de la mechehda (mille trous) offerts à l’occasion des Fêtes du printemps et de l’Aïd par les employés considérés comme membres de la famille et qui en retour en partageaient les repas ; ces délicieuses gâteries étaient souvent malicieusement dissimulées sous des couvercles pour aiguiser la gourmandise des petits.
Cette ancienne famille Auribeaudoise possédait des terres :une orangeraie à gauche du pont sur l’Oued- Mechakel, où jadis se profilait la margelle d’un puits connu pour son eau limpide et fraîche ; le verger donnait à la saison de grosses mandarines boursouflées au goût légèrement acidulé, d’exquises clémentines et des Thomson parfumées; en face de l’orangeraie, un coteau planté d’oliviers bordé de cistes et de lentisques, s’étendait face à l’oued, vers Ghadjetta et Lannoy; à droite après le pont, en allant vers Bône, se nichaient un vignoble et un lopin de terre riche des alluvions que déposent chaque année les crues de l’Oued, où jadis ils cultivaient le tabac mis à sécher dans des hangars en tôles ondulées élevés au flanc du coteau d’oliviers, face à l’Est pour recevoir les premiers rayons de soleil, que les propriétaires et leurs employés appelaient avec connivence « zinguel »; le père se rendait à la propriété tôt le matin dans une jolie calèche tirée par son fier cheval « Jupiter ». C’était une famille laborieuse et estimée.
Comme la plupart de ses coreligionnaires, Dehbia habitait à quelques lieues du village, dans une de ces déchras (groupe de maisons en bois, couvertes de chaume ou de diss) disséminées tout autour.
Lorsqu’elle se rendait chez ses employeurs, elle portait sur son dos, maintenu par une large écharpe, Derradji, un bébé de quelques mois; cette manière de porter un enfant en bas âge, commune à toutes les mamans, dans nos douars, leur permettait de s’acquitter des tâches ménagères.
Derradji était nourri au sein maternel, jusqu’au jour où sa mère n’eut plus de lait comme il arrive souvent chez une mère sous-alimentée et de surcroît se dépensant au-delà de ses forces; c’était le cas de Dehbia qui avait plusieurs « fers au feu ». Son enfant dépérissait de jour en jour et le médecin ne lui donnait plus longtemps à vivre.
Marthe Balloy, qui s’était liée d’amitié avec Dehbia, l’avait surprise versant des larmes, pleurant déjà le sort qui attendait son enfant. Touchée par la détresse de Dehbia, dans un élan de générosité et d’humanisme, Marthe avait offert à son amie d’allaiter Derradji au côté de son fils Jacques qui malgré ses deux ans continuait-par gâterie-de prendre le sein de sa mère. Sauvé d’une disparition prématurée au bout de quelques jours, Derradji reprit des forces et des couleurs, et devint un gros bébé joufflu, aspect qu’il a gardé même à l’âge adulte ; devenu un homme en bonne condition physique, il a fondé un foyer, a eu des enfants à son tour, il a aussi servi loyalement, d’une certaine manière, ses bienfaiteurs à qui il doit la vie et le bonheur de ses parents.
Récemment en évoquant son histoire avec nous, Derradji est resté perplexe: il se souvient que Dehbia sa mère, de son vivant, rappelait souvent à ses enfants et aux femmes du voisinage le souvenir de Marthe Balloy qui fût son amie et sa bienfaitrice dans la détresse, elle l’appelait affectueusement « Markoune » ; devant nous, ses anciens camarades de jeux, la tête baissée par dévotion à cette seconde mère qui lui a sauvé la vie, il a demandé de ses nouvelles ; il était triste de ne pouvoir la revoir, mais visiblement heureux que sa sœur et son frère de lait se soient souvenus de lui et de sa mère.
Emerveillés et admiratifs devant tant de générosité ouvrant ainsi la voie à une véritable fraternité désintéressée, les anciens Auribeaudois encore en vie, hommes et femmes se souviennent encore maintenant de cette belle histoire que Lyliane Raboutot et son frère Jacques , deux Auribeaudois enfants de Marthe Balloy-Raboutot, viennent partager avec nous en prenant des nouvelles de la descendance de Dehbia ; il est vrai que notre communauté accorde une signification particulière à cette parenté et qu’au-delà du lien affectif qui se crée en pareille situation, chez les musulmans, le lien de l’allaitement est aussi fort et aussi sacré que celui du sang, ainsi une sœur et un frère de lait ne peuvent s’unir par le mariage.

Maintenant les anciens et les générations suivantes, avides des légendes qui ont fait l’âme d’Auribeau se souviendront désormais de Marthe Balloy-Raboutot qui nous a quittés en février 2009 à l’âge honorable de 96 ans, entourée des siens, en sachant dans sa retraite, loin de son pays natal, de son village, de sa maison, loin de ses amis d’ici qui ne l’ont pas oubliée, que son autre fils Derradji a de tendres pensées pour elle.

Que dire, que penser de cette belle leçon d’humanisme et de générosité qui n’était pas unique dans notre Algérie d’antan ? et de cette symbiose, de cette osmose qui faisaient s’entremêler nos deux communautés, si ce n’est entretenir et perpétuer le souvenir, faire connaître leur histoire et la transmettre à notre descendance qui un jour, nous en sommes convaincus, marchera sur les pas de ses illustres aïeux qui ont commencé à bâtir en commun un beau pays ; dans son sein se seraient lovés tous ses enfants, dans le même creuset se seraient fondues toutes nos diversités pour donner un peuple nouveau vivant dans l’égalité de tous ses membres, respectant les spécificités religieuses et culturelles de l’autre…

TOUT ETAIT POSSIBLE

L’exemple contemporain nous vient de l’Afrique du Sud, la Nation Arc-en-ciel multiethnique, autrefois déchirée par les luttes fratricides qui désormais fait l’admiration du monde pour sa mosaïque culturelle et humaine vivant dans la concorde.

Mais l’histoire qui a ses propres lois en a hélas décidé autrement…

Amor MOUAS, enfant d’Auribeau.


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La valise ou le cercueil (Information)



INFORMATION

EVENEMENT EXCEPTIONNEL

Le film historique « LA VALISE OU LE CERCUEIL » de Charly CASSAN et Marie HAVENEL sera projeté à Paris dans la salle VICTOR HUGO de l’Assemblée Nationale.

Nous serions honorés de vous retrouver ce jour particulier, c’est une grande avancée pour notre histoire.

Il suffit de nous confirmer votre présence pour la séance de 11h ou celle de 14h le Mercredi 8 Février 2012 au numéro suivant 06 60 90 52 21 et de vous présenter le jour, muni de votre pièce d’identité.

Nous espérons faire réagir les députés qui seront présents, nous comptant sur vous, l’union fait la force.

Toutes les informations sont disponibles sur le carton d’invitation en pièce jointe.

Avec tous nos remerciements

Mlle Bérangère MONTONATI
Chargée de Communication pour REPORTAGE 34 SARL – Film Historique  » LA VALISE OU LE CERCUEIL »

11 route des jardins de Maguelone – 34970 LATTES-Maurin
Contact: 04 67 27 87 26 – Facebook: Charly Cassan

E-mail: reportage34@hotmail.fr
Commande DVD: http://www.amazon.fr/dp/B006FFXJ8O – Association: http://www.la-valise-ou-le-cercueil.org

Cliquez sur l’image ci-dessous pour ouvir l’invitation
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Les petits métiers de la rue (Deuxième partie)


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2011 in review


Les lutins statisticiens chez WordPress.com ont préparé un rapport annuel 2011 pour le site de Skikdamag.

Voici un extrait:

La salle de concert de l’Opéra de Sydney contient 2 700 personnes. Ce blog a été visité environ 53 000 fois en 2011. Si c’était un concert à l’Opéra de Sydney, il faudrait environ 20 représentations à guichets fermés pour pour qu’autant de personnes le voient.

Cliquez ici pour voir le rapport complet.

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Joyeux Noël et bonne année 2012



Chers amis,
L’Equipe de
skikdamag est heureuse de vous offrir, avec ses vœux les plus chaleureux pour ce cinquantenaire de notre exode, un diaporama « spécial » qu’elle a mijoté à votre intention…
Nous vous souhaitons de passer un agréable moment en le découvrant.


Cliquez sur cette image pour ouvrir le diaporama

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Les petits métiers de la rue (première partie)


Chers amis,
Vous avez sûrement le souvenir des cris des marchands ambulants dans votre quartier : « marchand d’chifounes, y’a rien à vendre ! » Celui du petit vendeur de journaux : « la dipêche di costantine ». Le marchand de légumes avec son panier en osier rempli de fèves, de tomates, de poivrons… , le marchand d’œufs, le laitier, les glaces et les créponés, le parfum des épices et l’odeur de la fleur d’oranger. C’est pourquoi « SkikdaMag » a voulu, à partir d’illustrations réalisées par Joseph Alfonsi, faire revivre, durant un court instant, ces petits métiers de la rue de nos jours disparus.
Aujourd’hui nous vous proposons donc la première partie des « Petits métiers de la rue « pratiqués en Algérie de 1930 à 1950. La deuxième partie sera mise en ligne dans le courant du mois de janvier prochain.
Nous vous souhaitons de passer un agréable moment,
A bientôt
Bien amicalement
Jacky (pour Skikdamag)

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Jeux et Jouets de mon enfance (quatrième partie)


Chers amis
« Chose promise, chose due », Skikdamag vous propose donc aujourd’hui, le quatrième et dernier épisode des jeux et jouets de notre enfance illustré par Joseph Alfonsi.
Les petits métiers d’autrefois sont en cours de réalisation et seront mis en ligne dans les toutes prochaines semaines.
Bon amusement,
A bientôt
Amitiés

Pour SkikdaMag Jacky

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Jeux et Jouets de mon enfance (Troisième partie)



Chers amis
Aujourd’hui, votre magazine, Skikdamag vous propose, dans la lignée des deux premières, la troisième partie des jeux et jouets de notre enfance.
Pour améliorer la présentation tous les personnages sont désormais coloriés ; aussi votre avis nous intéresse alors n’hésitez donc pas à poster votre commentaire à la suite de ce billet, il nous sera très utile pour les publications ultérieures.
Avant la diffusion des petits métiers d’autrefois nous vous proposerons dans quelques semaines la quatrième et dernière partie des jeux et jouets de notre enfance.
Bon amusement
A bientôt
Amitiés

Pour Skikdamag : Jacky

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