De Philippeville j’ai longtemps gardé dans ma tête cette vision d’une cité hospitalière, accueillante, colorée et vivante.
Une gaîté, une légèreté, mêlées de gravité, due à la guerre, sûrement.
Après l’exil, j’ai longtemps eu peur de l’effacement des premières images de mon enfance puis de celles de mon adolescence et de ma jeunesse.
Mais il me suffisait de parcourir le vieil album photo de famille, d’échanger des propos avec d’anciens camarades de là-bas … pour comprendre que rien n’était totalement fini, que la morsure était toujours présente.
Avec la volonté de combattre l’oubli, aidé par mes proches, j’ai enfin décidé de rouvrir la porte du passé refusant de m’engluer dans de vieilles querelles.
J’ai donc voulu revoir Philippeville … Rusicade … Skikda.
Mon récit ; vous pouvez le découvrir en cliquant ci-dessous :
Bonne lecture mes chers compatriotes.
Jacky