Commentaires sur : Algérie 50 ans après …

Par : ANDRE PYA

ANDRE PYA — Tue, 25 Sep 2012 14:04:41 +0000

Merci CHRISTINE pour cette superbe lettre qui retrace tant notre délicieuse vie en Algérie – Je Suis né à Guyotville, d’une famille connue où mon grand-père dirigeait les gymnastes de la patriote avec tant de concours gagnés sur notre térritoire, en France et en Afrique. J’ai eu la chance d’effectuer ma carrière à l’étranger et n’ai pu me fixer en FRANCE AU MILIEU DES PATHOS QUI N’ONT PAS VOULU COMPRENDRE LE PROBLEME DE LEURS COMPATRIOTES FRANCAIS D’ALGERIE – sauf ceux qui ont perdu leur enfant, mes amis sous l’uniforme à qui on pense de moins en moins de nos jours – j’ai honte que l’on oublie tous ces sacrifices pour du vent. Geneviève Cartier m’a communiqué votre adresse et c’est avec un immense plaisir que je vous dis merci d’avoir écrit ce magnifique texte qui continuera à laisser rêveur certains métropolitains de ce qu’était notre splendide pays et ses richesses. Le pétrole nous l’avions, le gaz également et l’agriculture faisait notre force – Aujourd’hui on se plaint de payer ????????? Tout cela, parce qu’ un soit disant étoilé, l’a balayé d’un coup de crayon pour effacer ce magnifique pays, qui était le nôtre sans le moindre scrupule. Je suis certain que votre famille de Guyotville connaissait bien la mienne et que lors de vos visites nous aurions pu nous rencontrer à cette époque dans cette ville où à la madrague – Enfin, il nous reste les souvenirs et ceux là, AZHRAÏNE ne pourra jamais nous les enlever – MERCI du fond du coeur. André PAYA

Par : MME NOGUERO MARIE THERESE NEE FIORENTINO

MME NOGUERO MARIE THERESE NEE FIORENTINO — Sat, 19 May 2012 09:15:18 +0000

MERCI CHRISTINE D AVOIR ECRIT CE LONG TEXTE, TOUT REVIENS A L’ESPRIT ON A RIEN OUBLIER,J’AVAIS 20 ANS LORSQUE JE SUIS PARTI AVEC MES FRERES ET MES PARENTS,JE DEMEURAI AU BENI MELEK CITE SALORD,FILLE DE NINAND QUI TRAVALLAIT A LA COMPAGNIE LEBORGNE SUR LES QUAIS.JE N AI RIEN OUBLIE MEME 50 ANS APRES. JE VOUS REMERCIE DU FONDS DU COEUR ACCEPTEZ MA SINCERE AMITIE.PHILIPPEVILLE JE T AIME ENCORE.

Par : Magaly Fortin née ROGNON

Magaly Fortin née ROGNON — Sat, 17 Mar 2012 13:15:21 +0000

Bonjour,
souhaitant retracer l’histoire de mon grand-père né à Alger, je suis à la recherche de personne ayant pu le rencontrer, il s’agit de Philippe Prudence ROGNON?
JE REMERCIE PAR AVANCE toute personne pouvant m’apporter des renseignements sur cet homme qui fut un père pour moi.

Par : françoise duprat

françoise duprat — Sun, 24 Jul 2011 09:08:38 +0000

A christine Marroc – Latour
c’est extraordinaire, tout ce que vous dites, je l’ai dit mille fois aux Français de France, qui ne nous connaissaient pas (ET DONT CERTAINS NOUS PERSECUTAIENT) avec les mêmes mots exactement les mêmes mots. je me souviens: j’étais allée à Orly avec un journaliste grand reporter à l’ORTF, alors que mes compatriotes arrivaient en masse, il n’y avait aucun service d’accueil ceux qui étaient arrivés la veille revenaient aider comme ils le pouvaient ceux qui arrivaient ce jour là: je me souviens d’un homme pas jeune, sans bagage, tout seul, dormant dans la position du foetus, épuisé, sur un banc. qu’allait il devenir? J’ai souvent pensé a lui, (mais ce journaliste n’en fit pas un sujet a la télé…..il était gaulliste). Je me souviens en septembre 62 avoir pris une chambre d’hôtel à Montmartre avec mon amie Claude Gianèse et descendant pour sortir, j’entendais la patronne dire à sa gérante : « les filles du 64 vous allez me virer ça (ça c’était nous!) je ne veux pas de ça ici « . Dans le petit resto d’ouvriers ou nous mangions à Montmartre, les ouvriers se racontaient en rigolant comment ils avaient bloqué l’ascenseur dans leur entreprise avec des pieds noirs dedans, et que ces derniers s’étaient fait engueuler pour leur retard et ils riaient … la presse (dirigée) de l’époque avaient fait de nous des esclavagistes, et pour eux nous étions tous immensément riches avec un fouet dans la main ! je me souviens de Gaston Defferre qui avait dit en voyant débarquer mes compatriotes a Marseille » on aurait du couler le bateau au large », Je me souviens de l’hôtel, où nous habitions où il était interdit de faire la cuisine dans la chambre, (et de mon père cherchant du travail arpentant Paris pour en trouver) mais que nous payions nous mêmes, alors que maintenant je connais des arabes « réfugiés politiques », (mais qui vont passer leur vacances en Algérie (?) à qui l’on paye (qui? vous et nous) deux chambres d’hôtel car 4 enfants, même choses pour les noirs qui arrivent en masse et qui sont immédiatement logés! ……..vos mots je les ai dit si souvent nous n’étions pas en classe ensemble je suis plus agée que vous mais l’esprit est le même les mots sont les mêmes la tristesse aussi et la révolte aussi.
François DUPRAT

Par : Amalfitano Josiane née Verde

Amalfitano Josiane née Verde — Fri, 20 May 2011 22:41:47 +0000

Merci Christine pour tous ces souvenirs.Je garde au fond de mon coeur cette belle image de mon pays, elle ne me quitteras jamais.Je suis née dans ce merveilleux pays, j’ai quitté Philippeville a l’age de 19 ans. comment peut-on oublier ?

Encore merci pour ce récit authentique.

Par : Bucco Mireille

Bucco Mireille — Sun, 15 May 2011 22:48:37 +0000

J’ai lue avec beaucoup d’émotion vôtre récit qui m’a fait revivre ces tristes moments.
Récit plein de vérité Je suis Algéroise et fiers de l’être ! J’ai et je garderais toujours l’Algérie graver dans mon cœur jusqu’à mon dernier souffle !
Comment peut on se procurer vôtre récit ? Merci Christine . Amitié P.N…

Mireille…B…

Par : Guillou Michelle

Guillou Michelle — Fri, 13 May 2011 15:42:49 +0000

Christine merci pour ce récit, plein de vérité, moi j’étais d’oran, je suis partie aussi en 62 , vous pouvez le dire haut et fort que nous avions un beau pays, et que moi aussi j’ai et j’aurai la nostalgie jusqu’à ma mort, je parle beaucoup de mon pays, nous étions heureux, malgré la guerre. Nous n’avions pas de haine pour personne, nous nous respections tous, comme vous dites. Mes amitiés Michelle

Par : amiech

amiech — Fri, 13 May 2011 13:28:33 +0000

Merci Christine,

je viens de retourner 50 ans en arrière, j’ai vécu tout celà aussi nous aurons toujours notre Nostalgérie qui s’éteindra avec notre dernier souffle.

amitiés pieds-noires,

Josette

Par : MANCINI Gabrielle

MANCINI Gabrielle — Fri, 13 May 2011 13:06:26 +0000

c’est avec beaucoup d’émotion que je viens de vous lire et je vais tout simplement imprimer ce document et le mettre bien en vue chez moi . Mon père qui était magistrat à Oran aurait été heureux de le lire aussi . Il était un fervent de l’Algérie Française . Ma grande tante , elle , dont le mari était Procureur de la République à Tunis se flattait d’avoir honte d’être française….sans commentaires…

Par : RENUCCI DOMINIQUE

RENUCCI DOMINIQUE — Fri, 13 May 2011 12:45:57 +0000

Merci Madame pour ce récit poignant, pour tous ces petits riens qui ont construit notre enfance, écrit notre histoire avant le grand vent de folie meurtrier. Un peu plus « petite » que vous car née en 1949, je n’ai pas connu les fameuses « bouffas » dont parlent tant nos aînés. Arrivée en Métropole en août 62, pensionnaire à la rentrée 62-63 jusqu’en 1965, je n’ai pas non plus pu participer aux « boums » des jeunes gens de mon âge. Encore une partie de notre vie qui nous a été volée…
Oui, nous sommes tous d’un pays qui n’existe plus.